Mieux que la haute définition... les hauts framerates

2016-02-18 09:35:42

Il y a un aspect essentiel pour une expérience de home cinéma confortable, mais qui est parfois oublié au profit de la résolution : le taux de rafraîchissement...
Depuis des décennies, une idée totalement fausse mais extrêmement répandue, était colportée à ce sujet : la notion selon laquelle l'oeil humain n'arriverait pas à discerner plus d'une trentaine d'images par seconde. Cette idée est encore propagée de temps à autre sur certains forums mais plus aucun professionnel de ce nom n'ose affirmer une telle hérésie. Sans rentrer dans le processus de fonctionnement de l'oeil humain, celui ci est bien capable de discerner la différence entre différentes sources d'images cadencées à des framerates de plus en plus élevés, peut être jusqu'au millier d'images par secondes. C'est une évidence que tout gamer vous confirmera... Imaginez par exemple une partie de Rocket League à 24 images par seconde au lieu des 60 habituelles...  



La vraie question est celle ci : pour quelle raison une grande partie d'entre nous ne supporte pas le cinéma en High Frame Rates (l'expérience du "Hobbit" par Peter Jackson, filmé en High Frame Rate à 48 images par seconde, a reçu un accueil mitigé) tandis que nous adorons les hauts frame-rates pour le jeu vidéo ? Pourquoi nous infliger ces lamentables 24 images par seconde en tant que cinéphiles, tandis que dans le même temps, les gamers investissent dans les nouveaux moniteurs cadencés à 144 images par seconde ?



Une seule explication : c'est un conditionnement. Nous sommes nés et avons grandis dans un monde où l'experience du cinéma a toujours été associée au standard archaïque des 24 images par seconde. Certaines séries ou "soap operas" US des années 80 ont adopté le format de 50 images par seconde, ce qui a contribué à discréditer de ce format. On l'associe également aux "featurettes" présentes sur les Blu Ray filmant le les acteurs et le studio entre deux scènes.



Les écrans PC grand public s'installent dans le standard de 144 images par secondes, et certains moniteurs vont jusqu'à 240 images par secondes. Mais peu importe la puissance de rafraichissement, un film de cinéma ne comporte toujours que 24 images par secondes... comment créer des images intercalaires pour tirer à profit ces nouveaux dispositifs d'affichage ? C'est là que le soft, Smooth Video Project (SVP) intervient. Ce petit programme gratuit contient des algorithmes puissants et permet de calculer des images intermédiaires entre les images d'origine de votre film.... Et la fluidité de l'expérience devient absolument renversante. Une fois que vous goûtez à un film en 60 images par secondes, passé le petit temps d'adaptation ("on dirait un documentaire")...vous ne reviendrez plus en arrière. Faites vous votre opinion avec la version gratuite : http://www.svp-team.com/



Ici un exemple avec une vidéo Youtube d'un manga. A visionner en utilisant de préférence Google Chrome et en sélectionnant le mode "720p60" et le plein écran dans la configuration de Youtube. La différence est saisissante quand la caméra effectue des mouvements de panoramique ou de travelling, surtout si vous considérez l'arrière plan. 



Author: Samy B

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